Décidés à davantage d’exotisme, j’ai prévu que nous irions passer le temps béni des vacances, pour la première fois, en Espagne !
Après de minutieux préparatifs pris sur mes heures de sommeil, itinéraire parfaitement balisé, nous prendrons dans l’extrême excitation de l’aventure, la route du sud très tôt le matin, juste avant l’aurore...
Grâce aux performances de notre voiture « Chatelaine » et l’absence de circulation matinale, nous parcourons rapidement de longues distances.
Nous ferons un détour pèlerinage à Amélie-les-Bains, là où mon père avait espéré retrouver la santé... De là, nous rejoignons Collioure, le petit port catalan, paradis des peintres, véritable arc-en-ciel de couleurs.
Puis Argelès-sur-Mer pour l’étape du soir, agrémentée de notre premier bain au bord de la grande bleue.
Subitement, alors que nous nous prélassons encore sur la plage malgré l’heure tardive, soudain l'air fraîchit, le ciel devient noir, et nous sommes pris sous un véritable déluge de pluie de grêle glacée ! Conséquence, dans la nuit Wanda est prise de quintes de toux, et connaît un léger début de dysenterie dont elle ne se soucie que très peu.
Le lendemain, nous approchons de l'Espagne par la plaine de Perpignan. A notre droite, on distingue dans le ciel le sommet du Canigou enneigé... Enfin nous passons la frontière au Perthus : C’en est fait, nous sommes dans la patrie de Cervantès !
C’était alors un pays aussi inconnu en 1957, que ne l’est la Tanzanie de nos jours !
Au cours de ma vie, toujours avide de découvertes et d’exotisme, j’ai visité de nombreux pays à travers le monde, ce qui m'a donné l’occasion de maints chocs émotionnels extraordinaires... L’Espagne de 1957 en sera le premier : Inoubliable !
L’étonnante étrangeté de ce pays s’expliquait par différentes raisons...
D’abord par sa géographie particulière, séparée du reste de l'Europe par la barrière abrupte des Pyrénées, plus difficilement franchissable que les Alpes, et obstacle naturel qui avait préservé l’originalité de sa culture.
Puis son sol particulier, austère et généralement montagneux, souvent très pauvre, sans ressources minérales, était de ce fait peu favorable à l’installation humaine. De plus son climat excessif en été, et un sol quasi désertique, concouraient à l’originalité de ses paysages.
Enfin, l’horrible guerre fratricide qui l’avait ensanglanté pendant trois ans entre 1935 et 1938, lui avait interdit de participer aux progrès et à la prospérité générale de l’Europe.
Enfin les exigences de sa neutralité au cours de la seconde guerre mondiale, l’avaient immobilisée dans une forme de société semblable à celle de la fin du dix neuvième siècle.
Tous ces éléments faisaient de l’Espagne en l’an de grâce 1957, un pays aussi étrange et original que l’Inde ou la Thaïlande de nos jours.
Passée l'étroit corridor pyrénéen du Perthus barrée par un rocher providentiel fortifié depuis le temps de Louis XIV, et une frontière douanière étonnamment sourcilleuse, nous étions donc entrés dans un univers tout à fait dépaysant, et décalé dans le temps.
Au cours des deux mois qui avaient précédé notre départ, j'avais travaillé mon espagnol estudiantin avec mon ancien manuel, « Primeros Penitos »... Réappris par cœur des phrases usuelles entières - avec le meilleur accent parisien - car de mon temps les langues s’enseignaient essentiellement par l’écrit, sous forme de thèmes et de versions...
Fatigués par tant d’heures passées au volant, ayant repéré une belle "hacienda" dans la première ville espagnole rencontrée, nous décidons d'y dîner, et ensuite d'y passer la nuit : Il est à peu près vingt heures.
La "plazza", tous volets clos, semble dormir sous le soleil. Quelques "buros" (ânes), lourdement chargés, avancent en en longeant les murs, à la recherche d'un peu d'ombre...
Il y a très peu d'autos. En revanche, quelques "boîtes à savon" en contreplaqué, dotées de quatre roues de scooter et mues par un moteur de moto, passent parfois en pétaradant comme de vraies mitrailleuses...
Franchie la porte en perles de bambou multicolores qui se referme sur nous en sonnaillant, nous sommes surpris par le silence : La salle de restaurant est obscure, totalement déserte, si l’on excepte un serveur assoupi, à cheval sur une chaise.
Pour éblouir mon épouse, j'adresse à celui-ci quand il se décide à répondre à mes appels, un beau discours dans la langue de Cervantes... Pas de réaction. Je simplifie mon propos. Incompréhension polie. J’insiste dans mon meilleur espagnol devenu spartiate :
-« Comedor ? Beber ?
J’entends alors, en parfait français :
-« Ces messieurs dames veulent sans doute dîner ? C'est beaucoup trop tôt, mais qu’importe, asseyez-vous... Sachez qu’en Catalogne, on ne parle pas espagnol, mais seulement catalan, et aussi le français…
Notre repas est vite expédié, tant nous sommes fatigués. Nous gagnons notre chambre par un balcon suspendu autour d'une cour intérieure carrée, au milieu de laquelle chante une fontaine.
La pièce n’a pas de porte sur la galerie, simplement deux doubles volets à lames. En face, une étroite fenêtre garnie de barreaux en fer forgé donne sur la plazza. Les murs sont blanchis à la chaux. Au sol, un carrelage écarlate, parfaitement ciré. Au-dessus du lit, une toile de fine mousseline blanche en forme de baldaquin. Les meubles sont peints de fleurs et feuillages. L'air est rafraîchi par un grand ventilateur colonial.
A dix heures, nous dormons comme des bienheureux.
Soudain, je suis tiré de mon sommeil par un vacarme aussi épouvantable que lors d’une véritable révolution, avec cris, chants et coups de revolver venant de la plazza ! Je bondis sur mes pieds, et me précipite vers la fenêtre.
Sous moi, une foule bruyante a envahi la place comme pour un jour de foire ! Hurlements, musiques, cris, détonation de pétards... Un figaro au discours intarissable et sonore a installé son échoppe juste au-dessous de notre chambre...
Impossible de se rendormir dans un tel tintamarre, qui durera jusqu'à plus de quatre heures du matin…
D’un coup, nous venions de découvrir le mode de vie espagnol, si particulier : Commerçants, artisans, bateleurs, travaillaient pendant la "noche", et dormaient pendant les heures les plus chaudes de la journée !
Nous devrons nous y adapter !
Merveilleuse Espagne d'alors, vivante, trépidante, colorée, qui ne vivait que la nuit… S’assoupissant à midi derrière les murs des maisons aux toits en terrasses, éclatantes de blancheur sous la lumière aveuglante du soleil, toutes portes et persiennes bleues et vertes, closes.
Comme Napoléon qui reconnaissait la Corse à ses odeurs, l’Espagne pouvait s’identifier à l’exubérance de ses nuits ! Partout des guitares, des chants, des danses spontanées.
Sardanes dansées en costumes catalans. Rondes de jeunes gens et de jeunes filles effleurant le sol de leurs pas légers. Tangos nostalgiques des guitares aux cadences syncopées. Chant rauque et trépidant des chanteurs de flamenco, dans la tiédeur douce de la nuit qui contraste avec l'accablante chaleur de l'après-midi...
Va et vient incessant, le long des "ramblas", de couples endimanchés se déplaçant à pas lents et se saluant cérémonieusement en se croisant. Quelques calèches attelées par des chevaux nerveux, passent, promenant des jolies femmes jouant de l'éventail, ainsi que dans les tableaux de Vélasquez...
Partout, sous une double rangée de platanes, une multitude de petits marchands : Du cireur de souliers aux infirmes vendeurs de billets de loterie...
Des petits étals offrent des portions de viande et des charcuteries sèches. De jeunes bohémiennes basanées et au regard sombre provoquant, vêtues de longues jupes balayant le sol au rythme de leurs hanches ondulantes, proposent de lire l’avenir dans la main...
C'est un spectacle permanent dont l’originalité ne nous lassera jamais.
Le lendemain, nous reprenons notre route, dans un environnement montagneux, vers la Méditerranée.
Elle nous apparaît soudain, juste en dessous de notre route en corniche, très loin, bleue profond, à perte de vue... Féerique !
Abandonnant la voiture, par des petits chemins de terre escarpés, nous accédons à de minuscules villages de pêcheurs dont les barques échouées, multicolores, portent toutes des noms de saints. Lieux ignorés, endormis sous le soleil : Palamos, Malgrat, Tossat, Casamar, totalement ignorés de notre carte routière Michelin… Villages de quelques dizaines de maisons, qui deviendront, quarante ans plus tard, des mégalopoles de béton !
Vers quinze heures, assis devant une maison où nous avons observé qu’y déjeunent deux pêcheurs, sans qu’il nous soit rien demandé, avec l'apéritif, on vous apporte une assiette de "gambas", grosses crevettes roses grillées. Puis on nous présente sur des feuilles de salade verte, des sortes de rondelles de blanc d'œuf parfumées des meilleures senteurs de la mer :
-« Calamars à la plancha !
nous annonce notre serveur avec un magnifique sourire, discours accompagné d'un baiser de la main, et d’un claquement de langue suivi d’un « bueno ! » significatifs, tandis qu’il dépose devant nous un grand carafon de « vino blanco »
A ma demande « d’agua », il exprime autant de surprise que si j’avais demandé de l’acide nitrique :
-« Agua, no bueno ! Vino blanco, mucho bueno !
Le tout, pour quelques pesetas, et – sans doute en raison du vino blanco mucho bueno consommé sans modération tant nous sommes altérés – une somnolence intense…
Pourtant, il faut absolument abattre les derniers quelques soixante dix kilomètres d’après ma carte routière, qui nous séparent de notre lieu de destination, Sitges, soit environ environ une bonne heure de temps compte tenu des performances de ma voiture.
Trois heures ! Et cependant nous avons repris « la rote principale » de Barcelone, mais le goudron est étroit, élargi de chaque côté par une large bande de terre damée où déambule dans les deux sens, marcheurs un ballot sur l’épaule, ânes et mulets bâtés, cyclistes, carrioles, attelages de toutes sortes, et parfois de fiers cavaliers sur de fringants chevaux nerveux. De loin en loin, précédé par le vacarme de grands coups de puissants klaxons, passent sans ralentir de lourds camions internationaux, soulevant d’énormes tourbillons de poussière aveuglante, longs à disparaître…
Sitges, selon mon guide Michelin, est le Cannes de la Costa Brava !
Occasions de plusieurs jours d’un séjour inoubliable par la qualité du site, de son accueil, et toujours caractérisé par la quasi absence de touristes …
Ici, nous ne sommes pas reçus en vacanciers, mais en amis. Toutes les personnes que nous rencontrons cherchent à nous être agréables, curieuses de nouvelles de la France. Les jeunes femmes, pudiquement vêtues de sages robes de couleurs sombres et boutonnées jusqu’au cou, sont émerveillées par l'audace des décolletés parisiens de mon épouse.
Les repas du soir pris en bordure de mer, sont superbes : Nous y dégustons pour quelques pesetas, de savoureux poissons de roche grillés sur un feu de charbon de bois, rougets et daurades à volonté, que nous choisissons dans des cageots sortis de l'eau à notre intention.
Trois légères ombres pourtant à ce tableau enchanteur...
En premier lieu, la nourriture de l’hôtel... A base de porc - car la viande de bœuf est un luxe en raison de la rareté des pâturage du fait de la sécheresse générale du sol - ultra cuite, ou de maigres poulets filandreux, accompagné de riz et de pois chiches... En revanche, si le vin espagnol est à volonté, l’eau, par contre, en est totalement absente !
Ensuite, la présence permanente sur les plages pourtant presque désertes, de la "guardia-civile" en lourd uniforme vert et bicorne noir de cuir bouilli - alors qu'il fait une chaleur étouffante – qui exige le port du maillot de bain "une pièce, et très couvrant" pour les femmes, alors qu’en France, le bikini minimum est entré dans les mœurs depuis l’apparition à l’écran de Brigitte Bardot...
Enfin, l'extrême méfiance des autorités administratives espagnoles à l'égard des Français… On se souvient ici que la France du Front Populaire a soutenu les adversaires du Général Franco, en envoyant contre lui des Brigades Rouges et du matériel de guerre… A l’évidence, ces plaies ne se sont pas cicatrisées : Les Français sont "suspects".
Dieu merci, mis à part une très lourde amende et un séjour d'une demi-journée dans les locaux de l'Alcade local de Sitgès pour une infraction routière bénigne en ce qui me concerne, notre séjour en Espagne se déroulera sans autre incident de ce genre.
Sauf celui - médico comique - qui va contrarier nos deux premières journées passés à Sitges : L'état de santé de mon épouse s’est subitement se détérioré, suite à la "tourista" contractée à Argelès… Je dois m’enquérir d'un médecin.
C'est un petit homme tout rond, dont l'allure et la couleur des vêtements font instantanément penser à une olive, qui vient l'examiner. Il diagnostique aussitôt :
- "Constipado !
Non ! Ce n’est pas possible, il n’a pas compris !
Comme je ne fais plus confiance en mes connaissances en espagnol, j'utilise une mimique gestuelle qui consiste à se tordre de douleur en se frottant le ventre, puis courir vers les toilettes...
Malgré son état, Wanda pleure de rire dans son lit...
Mais "l'olive" s'entête !
-"Constipado... Si, si, constipado !
A bout d'argument, je vocifère :
-"Non ! Dysenterie !
Et je vais mine de m’accroupir, en tirant plusieurs fois une chasse d'eau imaginaire...
Mes cris ont attirés le propriétaire de l'hôtel qui sait quelques mots de français... Il discute avec le médecin verdâtre, puis éclate de rire en se tournant vers nous :
-"En espagnol, constipado, esta "enrhumé"... La signora esta enrhumée, donc, esta constipado !
Le fou rire nous gagne tous, réconciliés. Ma femme sera hors d'affaire en quarante huit heures.
Vacances de rêve, où nous mêlons plaisirs de la plage, et les visites touristiques.
Celle de Montserrat, entre autre. Site monumental dans la montagne qui avait inspiré Wagner. Dont les rochers étranges, arrondis verticalement, ont subi à la fois l'érosion de la mer et celle du vent. Son monastère garde encore le souvenir douloureux de l'occupation des troupes de Napoléon...
Ou encore l'ancienne ville romaine de Tarragone.
Barcelone, l'orgueilleuse capitale catalane, plus peuplée que Madrid. Ses faubourgs, populeux et tortueux, me rappellent qu'elle fut l'un des derniers bastions extrémistes de la guerre civile.
Aujourd’hui, sa célèbre "rambla" qui descend vers la mer, est colorée des uniformes de marins venus du monde entier.
Son port - aussi important que celui de Marseille - se mire dans une mer d'un bleu profond. En vedette, s'y balance la caravelle de Christophe Colomb, la "Nina", tandis que la statue de bronze de son fameux capitaine, bras tendu vers l'ouest, surmonte une très haute colonne.
L'étrange cathédrale surréaliste de la "Sagrada Familia", inachevée, contraste avec la rigueur d'une autre, gothique classique, aussi riche en sculptures extérieures qu'en or et argent à l'intérieur ! La visite de ces lieux de culte nous convaincra de la ferveur catholique des Espagnols en général, et de l'influence du clergé sur le pays, en raison des foules considérables qui s’y pressent.
C’est aussi à Barcelone que nous verrons notre première course de taureaux...
Spectacle difficilement supportable du massacre rituel de six "toros bravos" ("bravo" signifie "sauvage"). Nous sommes quelques dizaines d'étrangers à ne pas nous être méfiés de la distinction des places - dans la gigantesque arène de douze mille spectateurs - « sol » et « ombre ». Ce qui nous vaudra de littéralement griller au soleil pendant les trois heures de la corrida, ainsi que de vulgaires « gambas» !
Douze milles « afficionados » assistent à cette messe, avec ferveur et enthousiasme. Depuis la sortie impressionnante du fier animal, noir comme la mort et au majestueux port de tête dangereusement encornée (comme celui de la silhouette publicitaire monumentale, parfaitement réussie, du porto "Osborn" que l'on voit sur d'immenses panneaux noirs sur toutes les routes espagnoles), jusqu'à la phase finale et cruelle de la mise à mort...
Ce spectacle nous deviendra rapidement insupportable, particulièrement en raison de l'intervention, odieuse à nos yeux, des "picadors"… Monstrueux cavaliers montés sur d'énormes et lents chevaux au ventre protégé par un matelas : Ils vrillent de leur lance aux coupantes lames, le garrot musculeux du toro, dont la robe s'inonde aussitôt d'un abondant sang vermeil...
Malgré la beauté gestuelle du spectacle et les couleurs d'or et d'argent des costumes scintillants sous le soleil, nous serons vite écœurés par tant de tant de cruauté, et quitterons l'arène avant la fin du spectacle, sentiments mêlé de révolte et d'émerveillement.
Chaque soir, nous nous promenons amoureusement dans Sitges - aux ruelles étroites dallées de grandes plaques de pierre comme les anciennes chaussées romaines - qui serpentent entre les hauts murs safran de belles demeures patriciennes. Toutes dotées d'une niche colorée où trône une petite statue de la Vierge Marie, éclairée par une bougie allumée, entourée d'un papier paraffiné rouge.
Nos vacances s’achèveront trop vite à notre gré, marquées d’un dernier incident climatique…
Lors d’un orage diluvien - exceptionnel en cette saison - ces ruelles se transformeront en de véritables torrents! Mais le temps d’un demi tour de cadran de la grande aiguille de l'horloge de l'église, et tout est rentré dans l'ordre.
Merveilleux climat méditerranéen !
Au retour, nous choisirons de faire itinéraire par Sète, Aigues Mortes (souvenir du roi Saint Louis partant pour la première croisade), et Agde.
Puis visiterons Les Saintes Marie de la Mer, son église vénérée par les gitans, ainsi que la région sans égale de la Camargue.
Enfin, Nîmes, la plus latine des villes françaises, qui sera notre dernière étape avant le retour pour le maussade pays minier.
Bagages à peine déballés, alors que la nuit s'annonce déjà, nous reprenons bien vite la voiture pour dévorer les cent kilomètres qui nous séparent du Touquet.
Notre petite famille, ma mère et mes deux enfants, nous attend avec impatience. Marie-Christine est jolie comme un cœur. Maurice, stupéfait par l'intensité de notre bronzage.
Tous deux ont forcis. Décidément, le bon air iodé de la Côte d'Opale leur convient, et je me félicite de notre installation de vacances en bordure de la Mer du Nord.
Mais demain, les choses sérieuses vont recommencer. Le travail nous attend !
Ainsi que d’alarmantes nouvelles, car il y a quatre semaines que je n'ai pas eu l'occasion d'ouvrir un journal, ni d'écouter la radio...
Ils s’agit des événements qui ont lieu en Afrique du Nord, plus spécialement dans notre belle colonie française : l'Algérie.
Pays que je considère comme faisant partie de notre territoire national, au même titre que la Corse.