Quatre années d'une guerre implacable, de combats monstrueux, vont générer un autre monde, créer des situations internationales nouvelles, faire s'écrouler des empires, s'éteindre des dynasties qui avaient régné des siècles durant.

Quatre années de guerre qui vont permettre entre les peuples et entre les hommes, des convergences absolument invraisemblables en toutes autres circonstances.

Convergences ou fatalités ?

Avec le privilège de l'âge et de la réflexion, je suis enclin de répondre en conscience, et parce que j'ai pu le vérifier tout au long de ma vie personnelle : « Fatalités » !

Fatalité qui avait été déjà démontrée lors de la rencontre au combat en 1915 sur le front d'Artois, de deux "ennemis", un Français du 125ème R.I. de Poitiers, et un "malgré lui" polonais.

Et aussi par la coïncidence prémonitoire du lieu de cette événement : Les hauteurs de Lorette, sous les murs de Lens, et précisément à la fosse 5 de Liévin Calonne !

Tout comme les hasards d'un cantonnement du 125ième R.I. dans le petit village lorrain de Crévic, permettront la rencontre de Fernand, le séminariste tourangeau, et de la jeune et si jolie Alice Henriot : Tout les séparait sans la « fatalité » de la guerre ! Rencontre qui embrasera pourtant le coeur de ce sous-lieutenant promis au sacerdoce et au seul service de Dieu, en lui faisant découvrir l'amour terrestre !

Certes, amour total, passionné... Mais à sens unique!

Alice, si souvent sollicitée depuis que son village est devenu un lieu habituel de repos pour les régiments après leur temps de présence sur la ligne de feu, sera longtemps cruelle...

Il lui faudra un événement imprévisible et dramatique, un autre signe de la fatalité, pour que s'ouvre, en juin 1918, définitivement son coeur...

Ce sera le roman de deux jeunes gens réunis par les hasards de la guerre...

L'histoire de l'amour de mon père et de ma mère.

En voici le récit, sur fond de combats.