Racines

La famille HENRIOT-ROYER

Je n'ai connu pas ma grand-mère - décédée en 1913 donc bien avant ma naissance - mais par contre j'ai eu le bonheur de longuement apprécier mon grand père Jules, ainsi que de nombreux parents Royer et Pérrette de Crévic et environs.

Pour l'Etat-Civil, mon grand père était : "Sébastien Joseph Henriot", mais tous les documents sur lesquels son nom apparaîtra portent la mention : "Sébastien, dit Jules".

Je n'ai pas connu l'origine de ce surnom... Mais Jules, le père Jules, et même "le Jules" pour ses familiers selon l'habitude lorraine qui change les noms et les prénoms en substantifs : le Perette, le Laurent, le Maurice - devint dans son village de Crévic et alentour, son appellation coutumière.

Peut-être, et sûrement, parce qu'à sa manière c'était un personnage "typé". D'ailleurs, jeune homme, il avait vécu à Paris en vrai Julot des « fortifs », dans cette zone populaire des anciennes fortifications de la capitale, qui à la fin du 19ème siècle, ne ressemblait évidemment pas à celle du 16ème arrondissement !


L'origine des « Henriot » remonte très loin dans le temps. Le père du plus lointain ancêtre connu, un Nicolas Henriot, est né vers 1610, à la fin du règne du roi Henri IV, vraisemblablement à Liéhont près de Metz. Cinq générations de Henriot se succédèrent dans ce petit village, puis deux autres à Pontoy, quelques kilomètres plus loin.

C'est alors qu'un Jacques Henriot s'installe à Laneuvelotte-lez-Nancy, village de naissance de sa seconde épouse, Marie Thérèse Voinier. Un de ses fils, mon arrière grand-père Claude Prosper, y naîtra en 1834.

Mon grand-père, lui, vint au monde le 24 août 1868, à Nancy. Son père était boucher dans cette ville, rue Saint Thiébaut. Sa mère, Félicité Adeline Boulet, née à Xertigny dans les Vosges en 1834, mourut prématurément à trente-quatre ans.

Mon arrière grand-père se remaria alors à une demoiselle Chamagne, (lignée de mon cousin généalogiste), de Crévic (déjà !), beaucoup plus jeune que lui.

D'après ses récits, dans le nouveau ménage, l'enfance de mon grand-père ne fut pas très heureuse... Il justifiait sa rancoeur envers sa belle-mère par ce reproche sans appel qui nourrissait sa rancune :

-« Elle me volait mes billes !

Ce qui est sûr, c'est qu'il ne fréquenta pas beaucoup l'école. A dix ans, il était déjà apprenti garçon boucher chez Monsieur Nagent à Nancy. Il logeait sur place, dans une soupente, et travaillait sept jours sur sept.

Dès lors, il ne devait pratiquement plus jamais retourner dans sa famille, à un âge où un enfant a encore tant besoin d'affection.

A quinze ans, très dégourdi en dépit de son manque d'instruction, il décide de monter à Paris... A pied !

Comment y parvint-il ? On ne l'a jamais su exactement... Mais on peut imaginer qu'il vécut d'expédients, comme un véritable poulbot. Il racontait d'ailleurs volontiers que, pour économiser ses souliers, il avait fait une partie de la route pieds nus, et que le voyage avait duré près d'un mois !

Arrivé dans la capitale, il subsiste comme il peut, de petits travaux... Il vend des journaux, ouvre les portières des voitures à la sortie des théâtres, rend de petits services contre une piécette de monnaie. C'est un gavroche hardi, tel qu'en connaît Paris dans cette fin du 19ième siècle.

A dix-sept ans, il travaille dans une grande boucherie de Montmartre. Deux ans plus tard, bien qu'il sache à peine écrire et qu'il ignore - et ignorera toute sa vie, les règles de la multiplication et de la division - il est responsable de tous les commis bouchers de son employeur !

Il est également, paraît-il, très apprécié des jeunes cuisinières et des petites bonnes qui venaient faire leurs achats... C'est en tout cas ce qu'il aimait laisser entendre lors de ses récits de jeunesse, quand il avait un peu trop apprécié le bon vin...

Dans l'intervalle, en 1884, son père décède. Sa belle-mère, qui avait un garçon à charge, son demi-frère, lui demanda une aide matérielle. Mais Jules avait la rancune tenace ;

-« Elle m'avait volé mes billes quand j'étais gosse !

Il refusa !

Mieux : En 1888, il est appelé pour effectuer son service militaire. A cette époque, il durait trois ans car la France entretenait une armée importante, et rêvait d'en découdre avec l'Allemagne pour venger la défaite de 1870...

Trois ans, c'était très long ! Or Jules aurait pu être exempté grâce à une loi en faveur "des fils aînés de veuve, soutien de famille". Mais, rancunier et entêté, il préférera accomplir ses trente-six mois d'armée, plutôt que d'aider financièrement sa belle-mère !

Il termina son service militaire avec le grade de sergent, et la mention suivante fut portée par son colonel sur son livret militaire :

-« Pas d'instruction, mais une bonne aptitude au commandement !

Si par "aptitude au commandement", son colonel entendait sa puissance vocale, je peux en témoigner ! En effet, mon grand-père avait une voix de stentor : De sa boucherie on entendait ses hurlements, quand il était en colère, jusqu'à l'extrémité du village ! Enfant, alors que je jouais dans le verger à un bon kilomètre de sa boucherie, je l'entendais jurer et hurler après son commis !

Le 25 mai 1887, par hasard, il se trouve dans le quartier de l'Opéra Comique où se donne un grand spectacle au profit d'oeuvres charitables. Soudain, c'est le drame ! L'édifice est la proie des flammes ! Beaux messieurs et belles dames flambent comme des torches !

Le spectacle est effrayant. Pourtant, mon grand père n'hésite pas : Il se jette dans le brasier et sauve plusieurs vies ! Héros discret et anonyme parmi d'autres...

Cette période de sa vie, entre vingt et vingt-cinq ans, ne nous a jamais été exactement connue dans ses détails. Elle fut certainement très agitée, tant sur le plan professionnel que sentimental. Il changea souvent d'emploi... Des histoires de maris trompés, des minis drames dont on parlait à mots couverts, circulaient. A tel point qu'il dut finalement quitter Paris.

Tout naturellement, il se retrouve à Nancy, à la boucherie Nagent, là où il avait fait ses débuts. Il y fait grande impression, et son patron, vieillissant, ne tarde pas à lui confier la direction de son affaire.

Dans son métier de boucher, tous les témoignages concordent : Mon grand-père fut certainement un maître ouvrier avec tout le savoir faire qui s'attachait à ce mot, à une époque qui ignorait réfrigérateur, chambre froide et toutes les facilités de la boucherie moderne.

C'est à cette époque qu'il se marie pour la première fois en 1894, à 26 ans, avec une demoiselle Marie Catherine Gérard, de Landecourt, près de Bayon. Malheureusement, celle-ci décède en couches, en mars 95, après avoir mis au monde deux jumeaux qui ne lui survivront que quelques jours.

Lorsque Monsieur Nagent décède, mon grand père doit chercher une nouvelle place. Peu après, il est embauché comme responsable des boucheries coopératives de l'Entreprise Solvay de Dombasle sur Meurthe.

C'est un poste important et recherché : Solvay est une énorme Société, d'origine belge et de dimensions européennes, qui exploite à partir d'une gigantesque usine implantée à Dombasles, le sel gemme extrait des salines de la région, et le transforme en soude.

La soude est, à l'époque, le détergent domestique le plus couramment employé, et ses utilisations industrielles sont nombreuses, notamment dans l'industrie textile.

L'usine, installée à cheval sur le canal de la Marne au Rhin, est située près d'un important noeud ferroviaire. Deux mille ouvriers, logés dans des cités, y travaillent. En outre, elle gère tout un réseau d'institutions sociales très développé : Hôpitaux, écoles et églises, une chaîne de magasins alimentaires, épiceries, boucheries. Un système de secours médical, de prévoyance et de retraite a même été créé. L'ensemble constitue un véritable Etat dans l'Etat.

Cette organisation remarquable était très en avance pour son époque, et je la retrouverai plus tard, presque à l'identique, dans les mines de charbon du Nord - Pas-deCalais.

Etre employé chez Solvay était une référence, un privilège. A plus forte raison quand on était le responsable d'un de ses services comme celui de la boucherie. Mon grand-père en tira un certain prestige car il commandait à une cinquantaine de personnes. Impressionnant si l'on songe qu'il avait commencé à travailler à dix ans, âge où, normalement, on va encore à l'école !

Son métier l'appelait souvent à faire des achats de bestiaux dans toute la région, et en particulier à Crévic, village situé à cinq kilomètres de l'usine. Il s'y était d'ailleurs constitué un troupeau de moutons dont il était propriétaire. Moutons qu'il plaçait en "pension" dans des fermes, rétribuant le fermier en lui abandonnant un certain nombre d'agneaux.

C'est de cette façon qu'il fait la connaissance du meunier du village, Monsieur Joseph Royer, homme respectable et respecté, vers les années 1893.

Crévic est le plus joli village de la région, accroché sur une petite colline, et dominé par son orgueilleux clocher. La famille Royer y est connue depuis longtemps.

Les racines de certains membres de cette famille remontent loin dans le passé. Royer, Favelin, Perrette, sont tous issus de cette région de Lorraine située entre Lunéville et Nancy. L'ancêtre le plus ancien est un Favelin Nicolas, né vers 1640, à Einville, à 10 km de Crévic.

Joseph Royer, né le 8 février 1830 à Crévic, sous le règne de Louis Philippe, avait épousé Laurence Perrette, née le 6 août 1843, également du même village, en 1865. Ils eurent deux enfants : Charles en 1867, qui deviendra le Maire de Crévic pendant la période tragique de la guerre de 1914-1918 et de l'occupation du village par les troupes allemandes, et Marie, née le 20 avril 1872.

Marie, au moment où Jules la rencontre, a vingt-trois ans. Lui est âgé de vingt-sept ans. Beau parleur, bon comédien, sachant attendrir à l'occasion, il parvient à se faire apprécier de monsieur Joseph Royer pourtant naturellement circonspect, car, moralement, « le Jules » n'a pas très bonne réputation dans la région...

Il devient cependant un familier de la maison, et il ne tarde pas à séduire la jeune Marie. Leur mariage est célébré le 20 août 1895, cinq mois après le décès de sa première femme !

Ils auront quatre enfants ; deux filles : Laurence, née en 1896, Alice, ma mère, née en janvier 1900, et deux garçons qui ne survivront que quelques mois.

Après ses noces, Jules quitte les usines Solvay. Grâce à l'aide financière de son beau-père, il rachète le fonds de commerce de la boucherie de Monsieur Desgranges à Crévic.

Très vite, les affaires prospèrent. Mais de fâcheuses histoires de femmes, d'abus d'absinthe - la "fée verte" chère à Verlaine -, menacent cette prospérité. Ivresse, violence, bagarres...

Livré à lui-même, sans le recours de la discipline qui régnait à la coopérative Solvay, Jules retourne à ses démons. Il se montre violent, autoritaire, et terrorise sa jeune femme.

Il ira même jusqu'à l'obliger à travailler aux champs, sur les terres qu'il vient d'acquérir. Mais celle-ci n'est pas habituée à ces travaux pénibles : Une fille de meunier, c'était déjà à cette époque, une "petite demoiselle".

Or un jour d'août 1912, alors qu'il fait très chaud comme chaque été en Lorraine, Marie "fane" en plein soleil un champ de luzerne... Au bord de l'insolation, transpirant abondamment, elle va se désaltérer à la source de "la Chapelle" toute proche. Puis elle se repose un certain temps à l'ombre des marronniers... La fraîcheur lui est fatale... Atteinte d'une congestion pulmonaire, elle meurt en quelques jours !

Les circonstances tragiques de ce décès auront de funestes conséquences pour mon grand-père. Il devra affronter les reproches de son beau-père et du village tout entier. On l'accusera d'être responsable de la mort de sa jeune femme. Ce sera sans doute pour lui un choc terrible, car il n'était pas foncièrement mauvais.

En effet, et sans vouloir l'absoudre, mais pour l'expliquer, je ne peux m'empêcher de penser que l'existence n'avait pas été tendre avec lui... Sa dureté de coeur et ses défauts avaient, sinon des excuses, du moins des « attendus » : Enfant, il n'avait jamais connu la chaleur d'un foyer, et il avait plutôt fréquenté la rue, que l'école... Son manque de sensibilité et ses faiblesses lui venaient sans doute de son rude apprentissage de la vie. C'était même presque un miracle que, seul à Paris à quinze ans, il n'ait pas "mal tourné" !

Condamné par son beau-père, et rejeté par le village - rejet qui se traduisit par la désaffection d'une grande partie de sa clientèle du jour au lendemain - mon grand-père dut se sentir coupable. Il demanda alors à ses beaux parents qui avait alors près de quatre-vingt ans, de s'occuper de l'éducation de ses filles pendant quelques années. Il se chargerait, quant à lui, de subvenir aux dépenses.

Il vendit donc sa boucherie dont il était si fier, et quitta le village pour aller s'installer à Nancy. Quelques mois plus tard, il retrouvait son ancien poste chez Solvay, tant sa compétence professionnelle était reconnue.

Ma mère me parla souvent de sa vie chez ses grands- parents Royer... Leurs revenus étaient minces malgré une vie de travail, les retraites étant alors totalement inconnues. Ils possédaient quelques biens fonciers, et ils étaient propriétaires de leur maison, située rue du Château, à proximité de la résidence du Maréchal Lyautey .

Elle se rappelait aussi que son grand-père avait eu l'imprudence d'investir une grande partie de ses économies dans l'achat d'obligations du fameux Emprunt Russe de 1900 ! Tout sera perdu du jour au lendemain, avec l'arrivée au pouvoir des bolcheviks en 1917 !

Joseph Royer mourut à la veille de la Grande Guerre, laissant sa femme Laurence, âgée de quatre-vingt-trois ans, seule, avec la responsabilité de deux filles de treize et seize ans.

Mon arrière-grand-mère devait décéder trois ans plus tard, le 17 novembre.

Pour ma mère et sa soeur Laurence, les années passées chez les grands-parents Royer furent des années heureuses. La vie y était calme et sereine. Les rigoureux principes en matière de religion et de morale de Joseph Royer, furent profitables aux deux jeunes filles. Elles devinrent vite des demoiselles très différentes des petites paysannes du village. Elles cessèrent d'être les filles Henriot pour devenir les petites-filles Royer.

Pourtant, leur père avait tenu sa parole. Les envois d'argent - parfois irréguliers au point que le grand-père Royer devra intervenir sévèrement - furent relativement réguliers et importants. Ils permettaient à Laurence et à Alice d'être les plus élégantes de Crévic, le dimanche à la grand-messe.

Les veillées étaient l'occasion de réunions entre parents et voisins. Les hommes parlaient de la guerre qui menaçait d'éclater.

Les anciens racontaient les atrocités commises par les Prussiens lors de celle de 1870 : Massacres, violences sur les femmes et les enfants, incendies des maisons et des récoltes...

Ainsi étaient entretenus la haine de l'ennemi, l'espoir de la revanche et de la reconquête des provinces perdues, l'Alsace et la partie de la Lorraine annexée !

Cette Lorraine devenue allemande était à quelques heures de marche de Crévic. Des cousins Royer, qui n'avaient pu fuir lors de l'occupation de leur villages par les vainqueurs en 1871, y vivaient.

Toute une littérature, officielle et locale, entretenait en prose et en chansons, l'enthousiasme patriotique. Ces chants étaient repris en choeur, le soir, à la veillée. Ma mère s'en souvenait. On y évoquait la grandeur de la France, l'héroïsme des soldats morts au combat.

J'en ai retenu quelques passages :


-« Ceux qui sont morts pour la patrie,

Ont droit, qu'à leurs cercueils

La foule vienne et prie.


-« Les connais-tu les trois couleurs,

Les trois couleurs de France ?..."


-« L'air est pur, la route est large.

Le clairon sonne la charge.

Et là-haut, sur la colline,

Dans la forêt qui domine,

Les Prussiens les attendent... »


Certaines, plus romanesques, parlaient aussi de la Lorraine dé­chirée par l'occupation allemande, telle la complainte du passeur de la Moselle. D'autres couplets villageois faisaient allu­sion aux villages annexés, comme ceux que chantait, paraît-il, le grand-père Royer, lors des mariages :

-« A Vic, à Moyen Vic,

Les femmes y sont jolies,

Marions les belles,

Marions les beaux... »

Villages de Vic et Moyen-Vic, où habitaient des cousines Royer qui étaient, paraît-il, forts séduisantes...

Une autre cousine Royer, institutrice, écrivait même des vers sur des airs à la mode... L'une de ses créations parlait de l'amoureux d'une jeune parente, particulièrement attrayante, que toute la famille l'appe­lait "la belle Julie". Soixante ans plus tard, quelques bribes de celle-ci subsistent encore dans ma mémoire:


-« Il habitait Waville, mais n'y était pas souvent,

Car il est amoureux, notre jeune Don Juan...

.........

Tous les soirs les amoureux, reviennent en chantant

Quelle belle journée, nous venons de passer !

On y reviendra encore,

Avait dit le beau trésor,

A sa Julie toute ravie,

Dans notre beau pays !


Ces chansons, ainsi que celles en provenance de Paris,
La caissière du grand café
La Mattchiche
Tout ça ne vaut pas l'amour
Nini peau de chien
Les mains de femmes
Le printemps chante
Le long du Missouri
que ma mère chantonnait lorsque j'étais très jeune, m'ont laissé imaginer l'atmosphère des soirées de ces années lointaines passées autour de la lampe à pétrole.

Justement, je conserve pieusement une très ancienne photo sépia - comme l'étaient alors les plus anciens clichés - de ma grand-mère, où on la voit coiffée d'un bonnet lor­rain de dentelle noué sous le menton. Elle paraît très âgée, ridée, voûtée sur son travail. Ma mère m'avait raconté que, presque aveugle, elle continuait des travaux de broderie à façon, ces broderies de Lunéville avec paillettes et perles, exécu­tées sur un métier horizontal servant à tendre le tissu. Ma mère y figure aussi, déjà belle et distinguée. Elle doit avoir une quinzaine d'années.

Je possède aussi une autre photographie du même genre, fort abîmée, représentant l'assemblée des invités entourant le couple de mes grands-parents, le jour de son mariage !

Je retrouve sur le visage de ma grand-mère Marie les traits et les expressions de ma propre mère : De beaux grands yeux sombres et enfoncés, des pommettes hautes, une bouche aux lèvres parfaites, un menton volontaire. Oui, c'est un bien joli visa­ge, avec une expression à la fois distinguée et réservée... Elle devait être assez grande pour l'époque, à peine une dizaine de centimètres de moins que son mari qui mesurait un bon mètre quatre-vingt !

CREVIC, vue générale prise du pont de Sanon.

CREVIC, entrée du village.

CREVIC, Rue de l'église.

CREVIC, vue prise du pont de Sanon.

CREVIC, Rue de l'église.

Mon grand père, vers 1910.

L'oncle Charles ROYER, qui fut le maire de CREVIC en 1914.

Mariage de mon grand-père et de ma grand-mère en 1872.

Les jeunes époux : Mon grand-père et ma grand-mère Marie.

Le mariage de mon grand-père Sébastien HENRIOT, dit Jules, et de ma grand-mère, Marie ROYER.

Le fameux emprunt Russe de 1891 : 1 titre de Cinq cents 'Francs Or' soit l'équivalent du quart d'une maison villageoise. Aujourd'hui 1 Euro...

Obligation de 125 roubles or = 500 Francs français = 404 Reichmarks = 19 Livres Sterling

Ma Grand-mère ROYER et ses 2 petites filles Laurence et Alice.

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Maurice NONET
Dernière modification le : March 06 2008 15:44:26.
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